Blog Hunting Performance

Pourquoi ce Blog sur la chasse ?

Notre but ? Tout simplement pour vous donner toutes les informations sur la chasse et la mécanique du tir et répondre à toutes vos questions pour vous permettre de mieux maîtriser les techniques utiles. Vous retrouverez toutes les thématiques liées à la chasse, des vêtements adaptés, aux techniques en passant par des conseils pour devenir un bon tireur.

Des sujets variés autour de la chasse : vêtements et accessoires de chasse, techniques et mécanique du tir…

Au fil du temps, nous parlerons de vêtements de chasse, de sécurité, de camouflage, de balistique, de gestion des espèces, d’optiques, d’équipements, de techniques de chasse, de réglages…etc.

Ce blog a pour vocation d’être une source d’informations dans laquelle vous pourrez puiser dans toutes les situations. En cas de doute, vous pourrez vous y référer pour trouver de bons conseils en matière de chasse pour maîtriser une nouvelle technique. Vous retrouverez des articles détaillés sur des sujets divers et variés pour vous aider à acquérir une bonne connaissance du milieu de la chasse, confirmer ou adapter vos pratiques, ou pour découvrir de nouvelles techniques et connaissances et maîtriser la mécanique du tir.

N’hésitez pas à faire un tour sur notre boutique en ligne pour découvrir tous les vêtements de chasse que nous proposons pour vous permettre d’obtenir de meilleures performances de chasse. Nous avons pensé de nombreux vêtements de chasse pour toutes les saisons : des vêtements chauds et coupe-vent pour la chasse en hiver et des vêtements de chasse légers et anti-transpirants, conçus pour l’été. De plus, nos accessoires de chasse comme les casquettes, les bonnets, les gants, etc. vous apporteront un maximum de confort pour mieux chasser, peu importe les conditions météorologiques.

Pour être un bon chasseur, il faut un bon équipement ! C’est pourquoi nous vous proposons des vêtements de chasse de qualité qui tiendront la durée. Nos motifs de types « camouflage » vous permettront de passer inaperçus.

Un blog de chasse pensé par vous, pour vous

Venez consulter ce Blog comme vous iriez acheter votre revue au bureau de presse du quartier et n’hésitez pas à nous faire part de vos questions et des sujets que vous souhaitez voir aborder dans notre blog.

Notre préoccupation chez HUNTING Performance est justement de vous permettre d’augmenter votre « performance » à la chasse. C’est à travers ce blog que nous partageons l’expérience acquise par plusieurs grands chasseurs qui nous ont confié leurs secrets. Venez découvrir nos conseils et nos techniques de chasse.

Bonne lecture et à tout de suite dans un de nos articles…

DEPECAGE D’UN CERF

La vidéo que vous allez voir nous montre le dépeçage d’un Cerf en moins de 3mn. Attention, il ne s’agit pas d’un Cerf Elaphe comme nous pouvons le trouver chez nous, mais d’un Cerf de Virginie du continent américain. Le mâle pèse entre 70 et 100 kg et est donc d’une corpulence moindre que notre Cerf européen. Néanmoins, la performance est bien réelle et montre une parfaite maitrise de la technique. Technique d’ailleurs inversée de ce que l’on rencontre habituellement chez nous puisque l’animal n’est pas suspendu par l’arrière train, mais par le devant.

La vidéo étant américaine, les commentaires le sont également et pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, seul le visuel vous aidera. C’est de toute façon le plus important.

 

 

Une munition à tout petit prix? SPCE de Sellier & Bellot

Quand un Chasseur recherche une munition à tout petit prix, c’est dans les projectiles de première génération qu’il les trouve et particulièrement chez l’encartoucheur tchèque Sellier & Bellot, très bien positionné sur ce marché.

Cette munition tient en 4 lettres S P C E, abréviation de Soft Point Cut Edge, qui se traduit par Pointe Douce à Rebord Coupant. Comme je viens de l’évoquer, c’est un projectile de première génération, c’est à dire à simple noyau de plomb sans aucun sertissage et encore moins de système de soudure. En un mot, une conception des plus simple pour un tarif au plus bas. La seule touche de modernité que l’on peut y trouver est le rebord tranchant qui coupe les poils à l’impact, attestant ainsi de l’atteinte de l’animal.

Avec moins de 1.70 € pour le calibre courant 7 x 64 mm, le contrat est rempli. Pour les chasseurs dont le porte monnaie n’est pas des plus garnis, la SPCE offre la possibilité de chasser pour une somme relativement modique.

 

Sur le terrain

La SPCE fait partie des balles lourdes pour chaque calibre avec 11.2 g en 7 mm, 11.7 g en .300 et 12.7 g en 8 mm. Pour le tir des faibles Chevreuils et des bêtes rousses, elle rempli parfaitement son contrat. C’est plutôt sur les gros Sangliers et les grands Cervidés qu’elle a plus de mal à la tâche. Si son poids est favorable à une bonne pénétration, sa structure datant d’un autre âge montre assez rapidement ses limites. La SPCE perd rapidement de la matière et voit assez souvent son noyau en plomb se séparer du blindage et se désagréger. Dans ces cas-là, la dissipation de l’énergie est mal contrôlée et la perte de masse empêche toute sortie.Vous l’aurez compris, il ne faut pas à travers la SPCE chercher la munition au sommet de la haute technologie.

Sa destination

De par sa conception antique, la SPCE n’est pas une munition faisant preuve d’un équilibre exemplaire ni d’une trajectoire des plus tendues et il est inutile de penser qu’elle ferait une excellente balle d’affût. Sa destination, c’est bien sûr la Battue. Si elle ne fait pas partie des munitions à l’efficacité époustouflante, elle a néanmoins à son actif un nombre impressionnant de gibiers inscrits au tableau de nombreux Chasseurs et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Il faut simplement la prendre pour ce qu’elle est : une munition correcte proposée à des prix en relation avec ses performances.

MAÏS : le McDo du Sanglier

On ne peut parler de Sangliers sans parler de dégâts et d’ agrainage et un mot revient obligatoirement que se soit pour le premier comme pour le second, c’est « MAÏS » .

Avec plus 1.5 millions d’hectares en culture, le Maïs représente bien évidement des zones à haut risque puisque de juillet à septembre, il représente également une source d’alimentation facile pour le Sanglier qui y trouve à la fois nourriture, mais également quiétude dans un habitat où il est le maître. Nous connaissons tous les relations tendues qui s’ensuivent avec le monde agricole.

Le Maïs représente la mal-bouffe du Sanglier comme les américains qui se nourrissent au McDo beaucoup trop souvent. Le constat est le même : des individus gros et gras très jeunes. Je ne vous raconte même pas quand il s’agit de Maïs sucré cultivé pour la production d’amidon et qui contient entre 30 et 40 % de sucre, pour à peine 15 % pour le Maïs traditionnel.

Pour ce qui concerne l’agrainage, le plus couramment utilisé est également le Maïs.

« Ben oui, c’est la seule solution »

La seule solution, ce n’est pas si sûr!

« Ben oui mais de toute façon c’est la plus efficace »

La plus efficace? pas sûr non plus!

« Mais en tout cas, c’est ce qu’il préfère »

Ben non! Ce que le Sanglier préfère, ce sont les fruits forestiers car ils sont bien plus riches en protéines nécessaires à une alimentation équilibrée. Glands, faînes et châtaignes en contiennent environ 6% alors que le Maïs n’en contient que 1%. En cas de nourrissage intensif composé essentiellement de Maïs, le Sanglier se doit de compenser en consomment des protéines. Celles-ci sont de deux ordres différents. D’ordre végétal, mais les fruits forestiers ne sont pas présents en quantité suffisante tous les ans et surtout pas toute l’année, ou d’ordre animal. Suivant les régions, les prairies contenant des bulbes de jonquilles ou de crocus se retrouvent parfois complétement labourées.

En ce qui concerne les protéines d’ordre animal, le Sanglier les trouve dans les vers contenus dans le sol. Se sont les vers de terre qu’il trouve facilement dans les parcs sous les bouses de vaches ou les vers blanc de hannetons. Invisibles à la surface, ces vers peuvent se retrouver dans les parcs et prairies avec une densité impressionnante jusqu’à 3 tonnes pour 1 ha (100 m x 100 m).

Si le Maïs est autant utilisé pour l’agrainage -qui doit être de dissuasion et doit permettre de limiter les dégâts aux cultures- c’est simplement parce qu’il est le plus facile à se procurer.

Il existe pourtant d’autres sources de nourriture végétale, tout aussi efficace et qui offre un apport en protéines bien plus important. Il s’agit du Tournesol, des Féveroles et des Pois (surtout les Pois protéagineux). Peut-être moins faciles à se procurer, ceux-ci représentent néanmoins une alternative intéressante pour ce qui concerne les cultures à gibier.

La maitrise de gestion de votre territoire et des populations de Sangliers qui y évolue mérite d’y apporter réflexion et attention particulière. La belle future saison de chasse en dépend…

EVO Green, l’écolo de RWS ?

Pour tous ceux qui en ont entendu parler, l’EVO Green se présente comme la version « écolo » de l’EVO du même fabricant. Pourtant ne nous y trompons pas. Les seuls points communs que l’on rencontre sur les deux balles sont le blindage nickelé et la tête dorée, même s’ils ne présentent pas le même profile. Et pour cause, l’EVO Green n’est pas du tout une version écologique de l’EVO, mais plutôt une déclinaison de la célèbre et très controversée H-Mantel. Plus effilées que cette dernière, elle en reprend néanmoins son architecture. Joli tour de passe-passe commercial de la part de RWS. Elle bénéficie de l’image de l’EVO et efface la mauvaise réputation de fragmentation de la H-Mantel.

A l’intérieur, on retrouve l’architecture à double noyaux, tendre et fractionnable à l’avant et dur avec un blindage plus épais à l’arrière pour assurer une sortie du corps de l’animal. Un étranglement du blindage assure le fonctionnement différent des deux parties.

Extérieurement, on trouve une pointe effilée avec un insert en polycarbonate creux favorisant la pénétration dans l’air et l’expansion, un bord tranchant qui coupe les poils à l’impact et un arrière en boat tail qui favorise lui aussi la pénétration dans l’air ainsi qu’une meilleure conservation de la vitesse.

Alors pourquoi « Green » ?

Et bien tout simplement parce que c’est une balle sans plomb. Ses deux noyaux sont composés d’étain et du coup, son profil fuselé, elle en a bien besoin l’EVO Green. La densité de l’étain n’étant que de 7.3 pour 11.3 pour le plomb, cela en fait une des balles les plus légères du marché. Cela surprend même beaucoup. Elle se trouve plus légère que les balles monolithiques. 8.2 g en 7 mm, 8.8 g en 300, 9 g en 8 mm et encore seulement 11.9 g en 9.3 mm. Les vitesses qui s’érodent assez rapidement malgré le profile fuselé, mais à cause d’un trop faible poids sont pour le moins impressionnantes pour chaque calibre. 955 m/s en 7 x 64, 1 015 m/s en 300WM, 865 m/s en 8 x 57 JRS et 880 m/s en 9.3 x 62. Epoustouflant ! Grâce au faibles poids enregistré et à leur moindre gravité, les trajectoires sont très  tendues et la DRO s’en trouve allongée. L’énergie entre dans des valeurs correctes. Normal me direz-vous puisqu’elle privilégie la vitesse dans son calcul. La où ça pêche un peu, se serait plutôt dans la quantité de mouvement. Seulement 8.5  à 50 m pour le puissant 300WM. Des valeurs atteintes facilement par le 7 x 64 avec d’autres munitions.

Verdict !

RWS nous promet beaucoup avec cette EVO Green, rendez-vous dans quelques temps avec des retours d’expériences sur le terrain. En regard des prix plutôt élitistes pratiqués, pas sur que nous ayons rapidement beaucoup d’essais à mettre en comparaison.

Energie ou Quantité de Mouvement ?

La Balistique est une science complexe qu’il est parfois bien difficile à comprendre tant elle dépend de facteurs externes venant perturber cette science que l’on aurait pu croire comme exacte.

Pour mieux expliquer la Balistique, il faut la diviser en trois parties distinctes :

– la Balistique Interne : c’est ce qui se passe dans le canon et qui est la moins perturbée, bien que la température des cartouches influent sur la performance de la poudre.

– la Balistique Externe : c’est ce qui se passe pendant le vol du projectile et est perturbé par l’attraction terrestre, la résistance de l’air (le vent latéral également) et se trouve légèrement modifié en fonction de l’angle du tir.

– la Balistique de But : c’est ce qui se passe quand le projectile entre touche sa cible et qui nous intéresse particulièrement ici. Elle commence au moment où la balle entre en contact avec l’animal et se termine au moment où elle ressort, si cela est le cas. Dans le cas contraire, elle se termine au moment où elle est stoppée dans le corps de l’animal. C’est cette action qui va devoir tuer -le plus rapidement possible- l’animal. Pour se faire, la balle aura besoin de puissance pour pénétrer et assurer son action mécanique dans le corps du gibier.

Si les tirs sur bloc de gélatine ne sont pas représentatifs de ce qui se passe à l’intérieur du corps d’un animal, ils traduisent néanmoins de façon assez précise du volume affecté par l’expansion du projectile et de l’influence de la puissance lors de cette pénétration. Cette puissance est traduite de 2 manières différentes : l’Energie Cinétique et la Quantité de Mouvement.

L’ENERGIE CINETIQUE

C’est celle qui figure sur les boites de munitions et qui se trouve dans la majorité des cas, mal interprétée. La plupart des Chasseurs ne retiennent comme information que l’Energie au point O -c’est à dire à la sortie du canon- alors que l’important est l’Energie au point d’impact. De plus, l’Energie mentionnée sur les boites correspond à des mesures prises en laboratoire avec des canons manométriques de longueur idéale en fonction du calibre, que l’on ne retrouve presque -pour ne pas dire jamais- dans nos conditions réelles de Chasse. Pour connaître l’Energie réelle, il faudrait connaître la vitesse réelle à la sortie du canon, ou encore mieux, à l’impact ce qui est impossible.

Mais bon, passons sur ces écarts de mesure et intéressons-nous à cette Energie Cinétique. Celle-ci s’exprime en Joules et se calcule de la manière suivante :

CE = 1/2mV2

CE est l’Energie Cinétique, m la masse du projectile en kg et V la vitesse du projectile à l’instant T

Prenons l’exemple d’une Brenneke TIG de 10.5 en calibre 7 x 64 dans le cas d’un tir de Battue et contentons-nous de prendre en référence les indications mentionnées sur la boite pour un tir de Battue à 50m. Vitesse à l’impact de 832m/s pour un poids de 10.5 g soit 0.0105kg.

Le calcul nous donne {(832 x 832) x 0.0105}/2 = 3 634 Joules

A 50m, la Brenneke TIG de 10.5 g dispense donc une Energie de 3 634 J

Vous l’aurez compris, l’Energie Cinétique donne une part importante à la vitesse du projectile. Prenons maintenant l’exemple d’une balle quelconque de 32g en fusil lisse de calibre 12 qui aurait une vitesse à l’impact de 335 m/s. Ce même calcul donnerait {(335 x 335) x 0.032}/2 = 1 796 Joules, ce qui est bien insuffisant pour tuer un grand gibier. Le calibre à pourtant tuer de nombreux gros Sanglier depuis sa mise en service. Pourquoi ? Parce qu’une autre force entre en action , mais qui n’est jamais mentionnée sur les tables balistiques inscrites sur les boites, c’est…

La QUANTITE de MOUVEMENT

Cette fois, la vitesse prend beaucoup moins d’importance et s’exprime en donnant plus d’importance à la masse du projectile. Elle se calcule ainsi :

QM = mV

QM est la Quantité de Mouvement, m la masse du projectile exprimé en kg et V la vitesse du projectile à l’instant T

Pour reprendre notre exemple de balle TIG de 10.5 g en calibre 7 x 64 cela donne :

QM = 0.0105 x 832 , soit 8.74 kgm/s (kilogramme-mètre par seconde)

Pour ce même mode de calcul, notre fusil calibre 12 donnerait ceci :

QM = 0.032 x 335, soit 10.72 kgm/s, ce qui explique l’efficacité du calibre 12 à courte distance.

En conclusion

Rien ne prouve qu’un mode calcul soit supérieur à un autre en terme d’efficacité. Disons simplement qu’il ne s’adressent pas aux mêmes types de projectiles. La Quantité de Mouvement aide à se rendre compte de la capacité à arrêter un animal avec des calibres lents, mais de diamètre et de poids importants. C’est le cas des calibres des fusils lisses, mais également pour les armes rayées de calibres 35 wehlen, 9.3 mm, 375…  A l’inverse, l’Energie Cinétique est nécessaire au travail mécanique des projectiles plus rapides et légers, mais beaucoup plus élaborés (pétalisation et déformation programmée). C’est le cas des calibres 6.5 mm, 270, 7 mm… Les 300, 338 et autres 8 mm se situent un peu à la frontière entre les deux. Bien évidemment, tout ceci ne veux pas dire que dans le cas des calibres forts, le choix de la balle n’est pas important. Le critère de choix ne sera tout simplement pas le même.

On a toujours oublié quelque chose…

Quand on part à la Chasse, il manque toujours la petite bricole que l’on a oublié. Pour cette raison, j’ai pensé qu’il étais intéressant de faire l’inventaire des poches du Chasseur. Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive et doit être adaptée en fonction du mode de Chasse, de la saison, de la région et de nos petites habitudes.

L’indispensable que tout Chasseur se doit d’emporter est bien entendu le couteau. Pour bien faire, c’est même deux couteaux qu’il faut. Le premier sera un couteau pliant que l’on mettra dans la poche ou à la ceinture.

C’est le couteau du casse-croûte qui pourra servir également au marquage du bracelet. En aucun cas ce couteau ne devra entrer en contact avec l’animal mort, ceci afin d’éviter d’éventuelles contaminations.

Le second sera un couteau à lame fixe et sa destination sera le traitement du gibier.

On en trouve de différentes formes et se sera un peu au goût de chacun de trouver le modèle qui lui convient le mieux. Porté à la ceinture dans un étui robuste, il devra être fabriqué dans un acier de qualité, parfaitement affûté et si possible emmanché avec une lame traversante. Si l’esthétique reste souvent un critère de choix, pour le couteau comme pour son étui, c’est avant tout un outil qui doit être solide et efficace.

On est jamais à l’abri d’une coupure ou d’une petite blessure et quelques petits pansements ne prennent pas de place dans la poche.

Une cordelette très solide et de longueur suffisante sera l’idéale pour tirer le gibier mort jusqu’au véhicule et pourra également (ce que je ne souhaite évidemment à personne) servir de garrot en cas de blessure grave.

Deux paires de gants latex serons parfaits pour éviscérer  le gibier tout en protégeant ses mains des odeurs souvent tenaces et pour toute manipulation d’un animal mort.

Une petite pibole est indispensable et même obligatoire pour le Chasseur posté afin de pouvoir répéter les signaux, mais peut également se révéler utile pour le Chasseur individuel afin de pouvoir se signaler en cas de problème. Pour ce dernier, un sifflet peut faire l’affaire tout en présentant un moindre encombrement.

Votre téléphone portable, longtemps interdit, peut également se révéler un outil précieux en cas d’accident (le 112 passe partout), mais sans voir le mal partout, il sera parfois utile pour se transmettre de précieuses informations de gestion et le petit appareil-photos qu’il contient vous permettra d’immortaliser le résultat d’un tir récompensé.

Par contre, en cas d’animal blessé, mais non retrouvé, quelques mètres de rubalise permettrons de baliser l’endroit du tir et de faciliter une recherche au sang un peu plus tard. N’oubliez pas de les retirer ensuite afin de laisser la nature propre.

Le mouchoir représente le morceau de tissus propre, pouvant servir à de multiples usages (nettoyer une optique par exemple) et qu’il conviendra de choisir dans un tissus adapté.

La barre de céréales sera particulièrement appréciée lors des coups de fringale, afin de ne pas trouver la fin de traque interminable.

Quelques sacs plastiques glissés dans une poche seront bien utiles pour  y jeter les gants latex usagés, récupérer les abats ou pourquoi pas,  les quelques champignons qui n’attendaient que vous.

Masque et gants ne doivent pas vous quitter, que se soit pour la Chasse individuelle comme pour la Battue. La discrétion paye toujours à un moment ou à un autre.

Pour ceux qui pratiquent l’Approche, la paire de Jumelles est indispensable. Ses caractéristiques devront être adaptées à l’âge du Chasseur. Certains postés en Battue s’équipent également de Mini-Jumelles de type 8×21 ou 8×25.

Le Télémètre peut se révéler également utile en fonction du terrain et du biotope. Les tirs à longue distance nécessitent toujours de bien évaluer la distance afin d’apporter la correction nécessaire à la trajectoire de la balle.

Pas de Chasse d’Approche sans une progression en fonction du vent et le petit flacon à talc représente un indicateur des plus fiables.

Et pour ne rien oublier, une petite lampe torche ou de lampe de casquette est indispensable pour le retour à la nuit tombée ou pour la recherche de l’objet perdu dans l’herbe. Ma préférence va vers la lampe de casquette car elle laisse parfaitement les mains libres.

Comme je l’ai dis au début de cet article, cette liste ne représente qu’une idée de départ avec quelques incontournables et sera sans aucun doute allégée ou complétée des quelques accessoires en fonction de vos habitudes. Attention toutefois de ne pas déplacer un matériel trop encombrant qui pourrait très rapidement vous pénaliser plus qu’il ne vous aiderait. Dans le cas ou vous souhaiteriez emmener d’autres équipements, un petit Sac à dos de Battue sera indispensable.