Pourquoi ce Blog sur la chasse ?
Notre but ? Tout simplement pour vous donner toutes les informations sur la chasse et la mécanique du tir et répondre à toutes vos questions pour vous permettre de mieux maîtriser les techniques utiles. Vous retrouverez toutes les thématiques liées à la chasse, des vêtements adaptés, aux techniques en passant par des conseils pour devenir un bon tireur.
Des sujets variés autour de la chasse : vêtements et accessoires de chasse, techniques et mécanique du tir…
Au fil du temps, nous parlerons de vêtements de chasse, de sécurité, de camouflage, de balistique, de gestion des espèces, d’optiques, d’équipements, de techniques de chasse, de réglages…etc.
Ce blog a pour vocation d’être une source d’informations dans laquelle vous pourrez puiser dans toutes les situations. En cas de doute, vous pourrez vous y référer pour trouver de bons conseils en matière de chasse pour maîtriser une nouvelle technique. Vous retrouverez des articles détaillés sur des sujets divers et variés pour vous aider à acquérir une bonne connaissance du milieu de la chasse, confirmer ou adapter vos pratiques, ou pour découvrir de nouvelles techniques et connaissances et maîtriser la mécanique du tir.
N’hésitez pas à faire un tour sur notre boutique en ligne pour découvrir tous les vêtements de chasse que nous proposons pour vous permettre d’obtenir de meilleures performances de chasse. Nous avons pensé de nombreux vêtements de chasse pour toutes les saisons : des vêtements chauds et coupe-vent pour la chasse en hiver et des vêtements de chasse légers et anti-transpirants, conçus pour l’été. De plus, nos accessoires de chasse comme les casquettes, les bonnets, les gants, etc. vous apporteront un maximum de confort pour mieux chasser, peu importe les conditions météorologiques.
Pour être un bon chasseur, il faut un bon équipement ! C’est pourquoi nous vous proposons des vêtements de chasse de qualité qui tiendront la durée. Nos motifs de types « camouflage » vous permettront de passer inaperçus.
Un blog de chasse pensé par vous, pour vous
Venez consulter ce Blog comme vous iriez acheter votre revue au bureau de presse du quartier et n’hésitez pas à nous faire part de vos questions et des sujets que vous souhaitez voir aborder dans notre blog.
Notre préoccupation chez HUNTING Performance est justement de vous permettre d’augmenter votre « performance » à la chasse. C’est à travers ce blog que nous partageons l’expérience acquise par plusieurs grands chasseurs qui nous ont confié leurs secrets. Venez découvrir nos conseils et nos techniques de chasse.
Bonne lecture et à tout de suite dans un de nos articles…
Il y a encore seulement quelques années, l’usage d’Appeaux était réservé aux Chasseurs de Gibier à plume et plus particulièrement au Gibier d’eau. Pourtant sous d’autres contrées, de l’autre côté du Rhin ou de l’Atlantique, les Chasseurs ont depuis bien longtemps pris l’habitude de leurrer le Grand Gibier à l’aide d’Appeaux avec une efficacité indiscutable.
Pourquoi pas chez nous?
Eh bien tout simplement parce que jusqu’à un passé très récent, notre législation française nous l’interdisait. Quant au bien fondé de cette interdiction, je me pose encore la question. Il en est de même que pour l’utilisation du téléphone portable ou des calibres comme le 30-06 ou encore le 8x57IS utilisés depuis de longues dates dans le monde entier. Nous sommes toujours les derniers à prendre le train et encore, dans le dernier wagon. Enfin aujourd’hui, leur utilisation est autorisée et tous les Chasseurs qui pratiquent ce mode de Chasse savent combien il est passionnant. De tous les grands Gibiers présents sur le territoire français, quatre se chassent à l’Appeau. Oui quatre car quand on parle de Chasse au Grand Gibier, on parle surtout de Chasse à l’arme rayée et on y inclus très souvent le Renard. Si certains connaissent quelques déconvenues en utilisant un Appeau pensant que c’est un produit miracle et qu’il suffit de souffler dedans pour voir accourir tous les animaux à des kilomètres à la ronde, pour tous ceux qui ont une vision beaucoup plus réaliste, c’est avant tout une merveilleuse aventure cynégétique. L’observation du comportement du Gibier et de son langage fait énormément évoluer la technique. Tous ces petits détails pour lesquels nous n’avions jusqu’à présent prêté que toute relative importance prennent ici une toute autre dimension. Il est évident que l’on découvre des plaisirs de Chasse que l’on ne soupçonnait pas auparavant. Chasser à l’Appeau, c’est redécouvrir un mode de Chasse entièrement tourné vers la nature.
Il faut tout d’abord soigner sa tenue et son comportement. N’oublions pas que le principe de base est de faire venir le Gibier à soi et que cela ne sera possible que si ce dernier ne vous détecte pas. Ensuite, vous pouvez agir sur l’odorat du Gibier, le sens le plus développé chez les quatre animaux recherché, à travers l’utilisation d’un leurre olfactif. Ces produits agissent à assez grande distance, variable en fonction du relief, du vent et du taux d’humidité dans l’air. L’Appeau agit, quant à lui, à plus courte distance et sert à attirer l’animal à quelques dizaines de mètres seulement, mais attention, pas un bruit suspect. Pas de plastiques qui s’entrechoquent. Une boucle de bretelle, un Appeau suspendu à une cordelette, les Jumelles… Ding, Clac, Toc, et c’est la fuite assurée. Si l’animal est attiré par le son produit par votre Appeau, il n’en est pas moins que sa vigilance est à son maximum et que le moindre bruit anormal le fera fuir immédiatement. Ne vous découragez pas pour autant car avec un minimum d’entrainement à la maison, il est facile d’acquérir quelques bases vous permettant d’obtenir assez rapidement vos premiers résultats. Pour la Chasse du Brocard, je vous recommande particulièrement de visionner l’excellente vidéo « Calling Roebucks » de chez HuntersVidéo.
Visionnez, entraînez-vous à la maison et testez vos aptitudes sur le terrain. Vous devriez réussir à attirer votre premier Brocard très rapidement et connaître, avec ce premier succès, de belles montées d’adrénaline.
L’APPEAU à RENARD
Le Renard se leurre avec trois Appeaux principaux qui sont l’oiseau blessé, la souris et le lièvre blessé. J’avoue avoir une préférence pour ce dernier qui représente une proie de choix pour le Renard qui arrive en général assez rapidement. N’abusez pas de son utilisation, le Renard sait que le lièvre de meure pas plusieurs fois. L’Appeau NORDIK PREDATOR est très performant dans cet exercice.
L’APPEAU à CHEVREUIL
Très prisée Outre-Rhin, la Chasse du Brocard à l’Appeau est d’usage courant. Il existe une multitude d’Appeaux à Chevreuils. Pour une première utilisation, je vous conseille l’Appeau HUNTING Performance, très facile à utiliser pour un débutant et obtenir rapidement ses premiers résultats.
L’APPEAU à SANGLIERS
Un peu moins courante, mais néanmoins très efficace, le Sanglier se chasse également à l’Appeau. Utilisé par petits coups, l’Appeau PRIMOS HOG WILD imite parfaitement le sanglier en train de retourner le sol à la recherche de nourriture.
L’APPEAU CERF
Utilisé à l’automne, l’Appeau NORDIK HIND est différent des Appeaux traditionnels qui ont pour habitude d’imiter le Brame du Cerf. L’Appeau NORDIK HIND produit un son qui imite le cri du Faon en détresse, perturbant ainsi la harde et l’incite à se rapprocher, souvent en glapissant. Cet Appeau n’est pas uniquement efficace pendant le Brame, mais durant toute la saison de Chasse.
A présent, il ne vous reste plus qu’à vous entraîner un peu et découvrir de grande sensations lors de vos sorties, couronnées de succès à n’en pas douter…
Quand on parle de calibres à hautes vitesses, un nom vient immédiatement à l’esprit, Weatherby. Ce Chasseur, bricoleur à ses heures et suite à quelques déconvenues cynégétiques, avait développé dès 1943 quelques calibres surpuissants capables de surclasser la production existante. La suite s’écrit jusqu’à aujourd’hui puisque les calibres Weatherby -et ils sont nombreux- s’inscrivent comme une référence dans le domaine de la haute vélocité.
C’est pourtant 12 ans plus tôt à Berlin que commence la véritable histoire des calibres rapides. L’armurier Ernst-August vom Hofe, convaincu qu’un projectile de petit diamètre et rapide est capable de supplanter tout ce qui a été produit jusqu’alors. Ainsi, en 1931, naît le 7x73SE.
Les dimensions de ce calibre surprennent car elles ne font références à aucune cartouche connue. Très long avec ses 73mm, l’étui présente une ceinture comme les productions du britannique Holland-Holland. Un projectile de 7mm vient coiffer cet étui rempli de poudre. Le résultat est sans appel. En ce début de vingtième siècle, vom Hofe est capable de propulser 11g à la vitesse prodigieuse de 1004 m/s (selon sa propre source). Même si ces données semblent quelque peu optimistes, les résultats obtenus n’en restent pas moins spectaculaires. Les résultats obtenus par les Chasseurs allemands sur les grands Cerfs et autres gros Keilers attestent de l’efficacité de la munition. D’autant que la performance ne se limite pas à cela. Ernst-August vom Hofe a également développé un projectile révolutionnaire. Une munition très fuselée, comme les balles modernes, avec un arrière conique, comme les modernes également. L’idée de l’armurier allemand est tout simplement d’améliorer la pénétration dans l’air en coiffant la pointe d’une feuille d’aluminium de sertir le noyau au moyen d’une gorge et de limiter l’expansion arrière au moyen d’une bague en acier. C’est la Torpedo-Stopring. Eh ben dit donc!!! Pas con le bonhomme…
S’il est vrai que les résultats en balistique de but sont impressionnants, il est également vrai que quelques déconvenues sont également à noter. Tout d’abord, la complexité de fabrication du projectile lui inflige un équilibre pas toujours impeccable. Il arrive parfois que des balles frappent la cible a plat et non pas de face. outre ces désagréments, les armes fabriquées pour chambrer ce calibre se trouvent affublées de canons excessivement long (70cm), nécessaires à une parfaite combustion de la quantité de poudre. Il faut également fabriquer des culasses spéciales, capables d’accepter les 73mm de l’étui. Devant ce demi-succès, Ernst-August vom Hofe ne baisse pas les bras et envisage déjà la suite. c’est ainsi que l’année 1937 voit naître un calibre décliné pour les armes à verrou, mais également les armes basculantes, le 5.6×61 SE et donc 5.6×61 R SE.
L’armurier les destinent aux ongulés de montagne pour des tirs à longue distance. Le 5.6×61 SE est capable de propulser un projectile de 5g à 1 130 m/s et le second, un peu en retrait, ce même projectile à 1 060m/s. Pour palier aux problèmes rencontrés avec la Torpedo-Stopring, les deux 5.6×61 ont cette fois recours à un projectile demi-blindé beaucoup plus classique. Malgré cela, les problèmes rencontrés avec le 7×73 SE refont surface. Ce phénomène de retournement (que l’on appel nutation dans le langage balisticien) persiste. Il faut dire que la vitesse c’est encore accrue, surtout pour le 5.6×61 SE, le plus sensible des deux. Malgré cela, il faut quand même le bonheur d’un certain nombre de Chasseurs de gibier de montagne et quelques armuriers Allemands et Autrichiens proposent encore de nos jours quelques rares armes chambrées dans ces calibres.
Né de la race des gagnants, Ernst-August vom Hofe pense pouvoir encore faire mieux et en 1939, alors que l’Allemagne rentre dans un conflit dont elle ne sortira pas grandie, il présente le 7x75R SE.
Cette fois, il part d’un étui existant puisque dérivant du 9.3x74R et ne développe pas de version pour arme à verrou. Il ressert le collet et y serti un projectile de 7mm en 11g. Les performances sont cette fois plus raisonnables avec une vitesse à la bouche du canon de 935 m/s. Seulement 935 m/s serions-nous tentés de dire. Pourtant la vitesse est toujours un objectif pour l’armurier berlinois et il reprend l’idée de sa Torpedo-Stopring avec cette fois-ci un poids limité à 8g. Celle-ci s’octroie une performance de 1 056 m/s. Ce calibre toujours en vigueur sur de belles armes artisanales, rencontre un succès qui fait de lui, une référence en calibre de haute montagne.
Très affaiblie par la défaite, l’Allemagne doit se reconstruire et son économie peine à remonter, surtout dans le domaine des armes. Il faut attendre 1956 pour que vom Hofe s’occupe cette fois des armes à verrou délaissées lors de la sortie du 7x75R SE. Il transforme l’ancien 7×73 SE en 7×66 SE en gardant les caractéristiques principales.
Les performances sont conservées et le projectile Torpedo-Stopring de 8g vient rejoindre celle plus conventionnelle de 11 g, avec une vitesse prodigieuse de 1 109 m/s. Sont principal avantage réside dans le fait qu’il se contente d’un canon légèrement plus court et d’une culasse au côtes standard. Le succès rencontré ne sera pas celui dont pouvait rêver Ernst-August vom Hofe, même si son existence aura également compté dans l’histoire de la très novatrice carabine Mauser 66.
La guerre est passée laissant le pays dans un économie qui a du mal à dépasser ses frontières. D’autant plus que de l’autre côté de l’Atlantique, les choses ont bougé. Les Américains sont venus combattre en Europe et sur les autres continents. Ils profitent de la reconstruction mondiale et développent une économie florissante. Dans sont garage, Roy Weatherby s’est également bricolé quelques munitions à haute vélocité et en une grosse décennie, poussé par un sens du marketing bien américain, il a lancé lui aussi son 7mm. Il rencontre très vite le succès avec ses 7mm Weatherby Magnum, mais également les 270 et 300 Weatherby magnum. Désormais du mauvais côté de la frontière, Ernst-August vom Hofe ne reviendra jamais en concurrence avec l’américain. Les dès sont jetés.
Dans d’autres circonstances historiques, un autre scénario aurait peut-être pu voir le jour. Quoiqu’il en soit, à l’heure européenne, il est bon de se rappeler que l’histoire de la haute vitesse balistique s’est écrite de ce côté de l’Atlantique. Si son oeuvre laisse comme un sentiment d’inachevée, elle aura sans aucun doute ouvert la porte vers la voie des munitions à haute vélocité.
Depuis longtemps déjà, lorsqu’il s’agit de gérer au mieux les prélèvements des ongulés (exception faite des Sangliers), la règle des 3/3 s’applique comme une évidence. C’est aux yeux d’une grande majorité, la seule règle possible, apte à donner les meilleurs résultats. Cette règle consiste à prélever 1/3 de mâles, 1/3 de femelles et 1/3 de jeunes (tous sexes confondus). Cela suppose que la nature produit la moitié d’individus mâles et la moitié de femelles, ce qui n’est pas le cas. La nature produit toujours un peu plus de femelles que de mâles qui, chez le Chevreuil connaissent souvent un taux de mortalité supérieure aux femelles dans leurs premiers mois. Mais bon, pour beaucoup de Chasseurs, cette règle des 3/3 apparaissait comme « LA » règle idéale.
De tous temps, les populations de Chevreuils connaissent des variations de leur population régulière sur divers secteurs. Cette espèce étant relativement fragile, le climat du printemps et de l’été a une forte influence sur le développement de celle-ci. Un printemps extrêmement pluvieux ou à l’inverse trop sec, un été avec une prolifération des mouches, il n’en faut pas plus pour que le Chevreuil connaisse un taux de mortalité important. Devant ces constats, certains ont jugé qu’il fallait mettre en place un plan de gestion beaucoup plus affiné tenant compte des individus reproducteurs de l’espèce.
Un plan visant à privilégier le tir des jeunes à la place des Chevrettes a ainsi vu le jour. Un schéma démontrant les bienfaits de ce plan basé sur 4 années, a même été largement diffusé. Ce schéma montrait que sur 2 animaux à la fin de l’hiver, le tir des jeunes engendrait une population de 10 animaux au printemps de la 4ème année, alors qu’en cas du tir des Chevrettes, cette population n’était toujours que de 2 animaux avec le risque de disparition du cheptel si l’unique Chevrette était abattue.
Il est à noter également que pour valoriser ce plan, les auteurs ont inclus la mortalité naturelle d’un individu dans le 2ème cas, alors qu’il ne l’a pas inclus dans le 1er cas, celui qui préconise le tir des jeunes.
Aussi alléchant qu’il puisse paraître, ce plan ne fonctionne pas dans la nature car il ne prend pas en compte deux paramètres majeurs : le sexe ratio d’une part et le fait qui est peut-être le plus important, la Chevrette n’entre en oestrus que deux jours par an. De ce fait majeur, il est facile à comprendre qu’il faut suffisamment de Brocards pour couvrir les Chevrettes présentes sur le territoire qui, je le souligne, n’interviennent pas seules dans la reproduction. Si j’ose dire, c’est une question d’heures. Voici maintenant deux graphiques qui montrent pour l’un la répartition des prélèvements entre adultes et jeunes, mâles et femelles et pour l’autre, une simple répartition entre mâles et femelles tous âges confondus. J’ai ici supposé que le plan départemental attribuait 50% de Brocards et 50% de Chevrettes comme c’est le cas dans de nombreux départements. et que malgré la préconisation du tir des Jeunes, 10% de Chevrettes avaient été prélevées par erreurs de tir.
En y regardant de plus près, voici ce que cela donne dans le répartition des sexes
Nous voyons bien ici qu’avec de telles règles de gestion, il y a un réel déséquilibre entre mâles et femelles et qu’à terme, cela va inévitablement poser de gros problèmes.
J’ai parfois entendu dire par certains Chasseurs : « c’est pas grave si on tue plus de Boucs, les Chêvres feront plus de mâle l’année prochaine » . Non seulement il faudrait pour cela que le système de reproduction tienne compte du sexe de la population présente sur le territoire, mais qu’en plus, elle anticipe car le rut à lieu de mi-juillet à mi-août et la saison de Chasse débute en septembre. Dommage que nous ne pouvions communiquer avec les Chevreuils car il nous serait sans doute possible d’obtenir les résultat du Loto ou le Tiercé dans l’ordre par avance. S’il vous plait, restons sérieux…
La population de Chevreuils doit impérativement être maintenue dans une densité en rapport au biotope. L’espèce est très territoriale et la capacité en nourriture doit être suffisante pour maintenir la population en état sanitaire optimum. Je le rappelle, le Chevreuil est un animal fragile et une surpopulation mal nourrie peut vite engendrer une épidémie et voir le cheptel s’anéantir très rapidement. Il arrive parfois qu’une trop grande densité de Chevreuils se traduise par une forte dégénérescence de l’espèce. Dans ces cas présents, il faut impérativement réduire les populations. Un prélèvement fortement axé sur les Chevrettes adultes est souhaitable.
Nous constatons bien ici que le but est de réduire le nombre de Chevrettes en âge de reproduire.
A l’opposé, si le biotope est plutôt favorable au développement du Chevreuil, un plan de progression doit être mis en place et ceci reste possible quel que soit le système d’attribution en vigueur dans le département. Il est question ici d’axer les tirs sur les jeunes, mais contrairement au plan qui était proposé auparavant, pas uniquement à la place des Chevrettes, mais de l’ensemble des adultes, en réalisant cette fois des prélèvement sur les femelles.
Si on rentre dans le détail du sex-ratio des jeunes, voici ce que cela donne.
Nous constatons cette fois un sex-ratio bien équilibré en rapport avec ce que produit la nature.
Certains départements ont un plan de gestion avec 50% d’attributions jeunes et 50% d’attributions adultes, tous sexes confondus et cela fonctionne plutôt bien. Sur d’autres secteurs, la recherche du Brocard à tout prix déséquilibre la répartition des prélèvements.
QUELQUES REGLES SIMPLES
Afin de ne pénaliser personne et d’équilibrer les tirs, quelques règles simples peuvent être facilement mises en place en parfait accord avec le mode de vie et de reproduction du Chevreuil.
– le Brocard ne doit être tiré qu’en bois, c’est à dire de l’ouverture en chasse individuelle à début décembre pour les plus tardifs. Il est parfaitement inutile d’aller prélever un Brocard qui n’offrirait pas un trophée au tireur. Une dérogation pourrait toutefois être accordée au Chasseur qui désirerait faire naturaliser une beau Brocard en velours, mais cela doit rester une exception.
– les Chevrettes ne devraient pas être tirées avant début décembre, après le sevrage complet des jeunes nés en mai.
– les Chevrillards pourraient être tirés dès l’ouverture générale jusqu’à la fermeture.
En fonction des prélèvements de Brocards effectués avant décembre, quelques consignes de tir pourraient (ou non) être données sur le tir des Chevrillards en fonction de leur sexe, ceci afin d’affiner l’équilibre entre les sexes. La différenciation étant plus difficile en fin de saison, ceci amènerait sans doute certains Chasseurs à revoir un peu leur façon de se comporter au poste, afin de tirer des animaux qui vont moins vite. Cela ne comporte que des avantages puisque qu’il diminue d’autant le risque de blessures sur des animaux lancés à pleine vitesse.
En présence d’autres gibiers tels le Sanglier ou le Cerf, le Chevreuil est celui dont la gestion est bien souvent négligée. C’est pourtant celui qui est le plus territorial. Devant sa fragilité et son mode de reproduction si particulier, il est plus que jamais nécessaire d’attacher une grande importance à sa gestion.
Le Chevreuil est un animal magnifique et sa Chasse est tellement passionnante pour qui sait l’apprécier…
Si nous sommes nombreux à rêver de belles armes luxueuses équipées d’optiques de grande renommée, pour une partie d’entre nous, cela reste à tout jamais dans le domaine du rêve. De là à penser que ces Chasseurs sont relayés au second rang et que leur taux de réussite n’égalera jamais celui des Chasseurs au budget plus étoffé, il n’y a qu’un pas qu’il faut se garder de ne pas franchir. En écartant les produits miracles de marque inconnue proposé à quelques dizaines d’euros, il est possible de trouver une optique adaptée à son mode de Chasse pour un budget néanmoins très raisonnable. Attention, je ne dis pas que les produits de grande marque ne justifient pas leurs tarifs, mais simplement qu’avec quelques sacrifices technologiques, il est possible de chasser avec du matériel suffisamment performant pour obtenir de bons résultats. De nos jours, certaines marques proposent des produits aux prouesses technologiques qui ne présentent que peu d’intérêts pour la majorité d’entre nous et dans la majeur partie des cas, nous chassons dans des conditions qui ne nécessitent aucunement un tel débordement. A l’inverse, certaines marques proposent aujourd’hui des produits de qualité faisant appel à des solutions simples et éprouvées depuis de nombreuses années. La qualité optique n’égale peut-être pas celle des marques les plus prestigieuses, mais elles sont néanmoins largement suffisantes pour chasser dans les conditions rencontrées sur notre territoire. Si l’on fait abstraction de l’extrême souplesse des bagues de réglage, d’un champ de vision un peu moins large ou encore de la plage d’amplitude de grossissement plus étroite, il est possible de trouver une optique correspondant à son porte-monnaie. Nous remarquons que trois technologies influent directement sur le prix d’une optique. Les verres de très haut de gamme, l’électronique embarquée et la plage d’amplitude de grossissement. Si la première nécessite un minimum en dessous duquel il convient de ne pas descendre, il est tout à fait possible de faire abstraction des deux autres.
C’est vers ces solutions que nous nous sommes tourné afin de vous proposer quelques optiques qui vous permettrons de pratiquer tous les modes de Chasse au gros gibier rencontrés sur notre territoire national. C’est à dire, Affût, Approche et Battue avec des tir n’excédent pas les 200/250m et des températures variant entre 35° et -20°. Voilà qui est déjà pas mal. Et pour en finir avec les critères, il était ici question de pouvoir s’équiper avec une arme neuve de qualité et son optique pour un budget limité à 1 000€, sans avoir recours à des kits tout prêts qui sont mal adaptés à nos Chasses françaises. Pour l’arme, nous aborderons le sujet dans un autre article, mais sachez que BROWNING propose son excellente A-Bolt dans sa deuxième mouture pour moins de 700€. Avec une optique à 200€ maxi en y ajoutant les accessoires de montage pour peut que vous le fassiez vous-même, le pari est gagné.
Afin de couvrir tous les modes de Chasse que nous rencontrons, il nous fallait trouver des Lunettes de tir et des Viseurs Point Rouge. Pas question ici de vous proposer une multitude de produits dans lesquels vous ne sauriez plus quoi choisir, mais simplement un produit pour chaque mode de Chasse. Inutile de vous mentir, vous ne trouverez pas ici de made in France, ni même de produits européens. Pour les Lunettes, c’est vers BARSKA que nous nous sommes tourné. La marque américaine née en 1994 c’est forgé une solide réputation dans le monde entier et pas seulement dans le domaine de la Chasse. Si notre choix s’est porté sur cette marque, c’est parce qu’avant d’être fabriquant d’optiques sous sa propre marque elle a été le fournisseur de plusieurs marques d’optiques et que son objectif est de proposer des lunettes de tir de qualité au meilleur prix. C’est donc un sujet que BARSKA maîtrise parfaitement.
Commençons par la Chasse à l’Affût. BARSKA nous propose une Lunette en grossissement variant de 2.5 à 10 (amplitude de 4) avec un objectif de 56 mm en corps de 30mm. Il s’agit du modèle 2.5-10×56 EURO 30. Elle présente un réticule 4A et une très bonne luminosité digne de produits aux tarifs bien plus élevés. Cette Lunette d’Affût pourra convenir également comme Lunette de Chasse à l’Approche.
Passons maintenant à la Chasse d’Approche. Nous disposons dans la gamme BARSKA d’une Lunette en grossissement 1.5-6×42 parfaitement polyvalente. C’est le modèle 1.5-6×42 EURO 30. En corps de 30mm elle présente également un réticule 4A (disponible sur demande en réticule lumineux 30/30IR) et sa plage de grossissement de 4 fois pourra convenir également pour les Chasses d’Affût ou de Battue.
Pour la Battue, un Lunette spécifique à ce type de Chasse vous est proposé au travers du modèle 1.25-4.5×26 EURO 30. Le réticule est également le 4A très européen monté également dans un corps de 30mm, lui aussi très européen.
Il n’était pas question ici de terminer ce tour d’horizon sans vous proposer une Viseur Point Rouge dans ce budget limité. C’est cette fois vers une autre marque américaine, TRUGLO, que nous nous sommes penché.
Très répandue de l’autre côté de l’Atlantique, la marque TRUGLO nous propose ici un Viseur Point Rouge que j’ai trouvé très intéressant à plus d’un titre. Bien qu’ayant venté les mérites d’une grande marque que je considère dominer le sujet sans contestation possible, TRUGLO nous propose néanmoins un Viseur Point Rouge qui ne manque pas d’intérêt. Tout d’abord, en regardant le TRUGLO TRITON 3, on ne peut s’empêcher de penser au célèbre MICRO H1 de la marque AIMPOINT. J’oublie ici le fait qu’il propose 3 couleurs de point, personnellement, je n’y vois que peu d’intérêt et pour moi, seul le point rouge trouve sa réelle utilité. S’il ne peut prétendre à la même technologie que le suédois, il présente toutefois quelques points communs intéressants. Sa compacité tout d’abord fait qu’il ne présente pas de fragilité face aux petites branches. Ensuite, son montage intégré de type Weaver lui permet de se fixer facilement sur seulement 3 cm, ce qui ne gène ni l’ouverture des armes à verrous, ni l’éjection des douilles. Autre point commun, c’est que l’on peut changer la pile sans démonter le dispositif, ce qui n’est pas toujours le cas sur ce type de produits. Avec un minimum d’entrainement, le TRUGLO TRITON 3 présenté avec un point de 5 MOA se révélera d’une redoutable efficacité. En gardant les deux yeux ouverts en suivant le gibiers, vous venez poser le point rouge sur l’animal sans le chercher dans l’objectif.
Même avec un budget serré, il est possible de chasser efficacement, à la seule condition c’est de se passer des technologies d’avant garde pas toujours utiles dans nos modes de Chasse et de se tourner vers des produits de marques connues faisant appel à des technologies plus classiques, mais éprouvées.
Vous trouverez la méthode réglage dans l’article : COMMENT REGLER SA LUNETTE?
Oui, j’ai bien dis « TOG« . Vous ne connaissez pas? C’est normal, une grande majorité des Chasseurs ne connaissent pas cette balle née maintenant il y a plus de 10 ans. Les deux premières, là, vous les connaissez et la TIG reste encore pour certains LA balle, LA meilleure. Certains même n’hésitent pas à la réserver pour la Chasse individuelle, dans ces moments où il faut de la précision. C’est qu’elle en a déchaîné des passions la TIG. Ce n’est pourtant pas une jeunette comparée à la TOG que 101 ans séparent. Eh oui c’est en 1902 que naît la Brenneke TIG et en 1936 que sa soeur TUG voit le jour. Ben oui, j’ai bien dis BRENNEKE car si pour beaucoup les appellations TIG ou TUG sont associés à RWS, c’est bien BRENNEKE qui les a créé et RWS n’en a été qu’un distributeur que BRENNEKE a autorisé a encartoucher. Et c’est suite au désaccord entre les deux marques que RWS les a rebaptisé ID Classic et UNI Classic. Voilà, l’histoire est contée.
N’empêche, si les TIG et TUG sont pleines de qualités, il n’en demeure pas moins qu’elles ne sont pas de première jeunesse, que les techniciens ont tout de même travaillé en un siècle et que toutes deux ne sont pas exemptes de défauts. Tout d’abord, c’est quoi la différence entre la TIG et la TUG ? En point commun, elles possèdes toutes les deux un double noyaux, doux devant et dur derrière. Pour la différence majeure, la TIG la priorité de fonctionnement est donné au noyau doux à l’avant et pour la TUG, c’est une priorité au fonctionnement du noyau dur à l’arrière. La TIG se destine aux animaux de poids moyen alors que la TUG aux plus grands mammifères. Néanmoins, l’une ou l’autre voient leur portée utile se limiter à 120-150 m en fonction du calibre. Autant dire que la TIG sur les plus gros Sangliers ne sera pas forcément le nec plus ultra. De plus, par leur conception plutôt complexe à double noyau, il est difficile de leur donner un équilibre parfait, facteur de précision et leur forme n’est pas parmi les plus aérodynamiques. De ce fait elles perdent très rapidement de la vitesse limitant ainsi leur portée et sont même assez sensibles au vent latéral. Autant dire que ceux qui la réserve à des modes de Chasse nécessitant de la précision ne se trouvent pas en présence de la balle la mieux adaptée et font plutôt du contre-emploi. Eh bien!… pas très glorifiant tout cela! N’empêche, au début du vingtième siècle, ces munitions ont représenté une véritable révolution et malgré leurs défauts, elles ne sont pas ridicules pour autant de nos jours. Leur rebord tranchant sur le blindage a été copié à de multiples reprises et il faut lui reconnaître une certaine efficacité quand au poinçonnage de la peau, favorisant ainsi l’écoulement du sang et le témoignage de l’impact par la présence de poils coupés sur le terrain.
C’est sur la base de ces qualités que BRENNEKE a développé la TOG « Torpedo Optimal Geschoss » en corrigeant les défauts évoqués ci-dessus. Afin de retrouver vitesse et précision, la TOG adopte un profile fuselé du type balles de compétition. La pointe en plomb disparaît au profit d’une pointe creuse. Fini les déformations dans le chargeur. Enfin, le noyau est soudé au blindage, fin vers l’avant, garantissant ainsi une expansion rapide dans les organes mous et une bien meilleure conservation de la masse pour une bonne pénétration dans les organes les plus durs.
Un anneau interne limite l’expansion de la partie arrière limitant la déformation de celle-ci. Enfin, la partie arrière adopte une forme « baotail« , garante d’une bonne conservation de la vitesse. Ajoutons à cela un poids de balle parfaitement optimisé pour chaque calibre (9.7g en 7×64, 10.7g en 300Win Mag et 16g en 9.3×62) et nous voilà en présence d’une balle de dernière génération dans ce qu’il y a de plus performant, capable de bien fonctionner à courte distance sur des gibiers légers, comme à très longue distance sur les gibiers plus massifs.
Pourquoi la TOG à la fois technique et polyvalente n’a-t-elle pas rencontré plus de succès en 10 ans?
La technologie et la complexité technique de sa fabrication a un coût et la TOG et le prix de celle-ci la destine aux plus aisés d’entre nous. Ceux qui ne sont convaincus que par « le plus cher est toujours le meilleur » et qui peuvent se le permettre. Le prix d’une TOG est presque deux fois plus élevé que celui d’une munition de haute gamme habituelle. Du coup, seul BRENNEKE la commercialise et encore, pas dans tous les calibres sur notre territoire français et même en boites de 10 cartouches afin de gommer quelque peu le prix de cette munition néanmoins extrêmement efficace. Ajouté à cela le fait que les armuriers ne se sont pas empressés (on les comprend) pour remplir leurs étagères de munitions à la commercialisation très incertaine, il n’en fallait pas plus pour cette excellente munition ne garnissent que très peu les étuis des Chasseurs et qu’elle reste encore inconnue pour une majorité d’entre nous.
Pari gagné en efficacité pour les concepteurs de cette munition, mais succès commercial avorté pour une balle arrivée sur le marché à l’aube d’une crise économique qui touche très fortement aussi le domaine cynégétique. La TOG n’a pas trouvé sa place en cette période favorable au lowcost et le marché des produits de luxe n’est pas suffisant pour lui donner une image lui permettant de supplanter la TIG au succès planétaire.
Peut-être qu’un jour, un des rois du marketing…
L’histoire débute au printemps 1980. Cette année-là, William et Beniamino se lancent dans la production d’accessoires d’activités sportives. Neuf ans plus tard, une petite collection de produits en cuir pour la Chasse est présentée. Plus de 30 ans après son démarrage la Société RISERVA, implantée aux environs de Trévise en Italie, est reconnue pour la qualité de ses produits en Cuir et Cordura.
RISERVA sélectionne aujourd’hui le meilleures matières premières du marché. Cordura haut de gamme et Cuirs de Toscane d’une solidité exemplaire. Encore mal connus en France, les produits RISERVA le sont pourtant dans toute l’Europe où leur solidité légendaire n’est plus à prouver. Sélection draconienne et contrôles rigoureux sont les maître-mots de cette Société.Au premier coup d’oeil, on voit bien que l’on est pas en présence de produit asiatiques, mais dans le très haut de gamme.
Outre la qualité de ces divers accessoires, c’est bien sur les Guêtres que RISERVA fait la différence.
Son système breveté TRACTION SYSTEM met en tension la câble par un ressort, ce qui procure un excellente souplesse et une parfaite adaptabilité quelles que soient les chaussures. En cas de rupture du câble (ce qui arrive très rarement), ce même système permet le changement de celui-ci sans devoir retourner les Guêtres à l’atelier, mais très facilement par le Chasseur lui-même. Les Guêtres RISERVA sont reconnues pour êtres les meilleures du marche avec une qualité de fabrication exemplaire et des matériaux extrêmement résistants.
Chez RISERVA, un seul mot d’ordre : utilité et longue vie des produits…
Tous les produits de chez RISERVA peuvent faire l’objet d’une commande spéciale. Contactez-nous pour connaître tarifs et disponibilité.