La balle Blaser CDP

Quand on parle de Blaser, on annonce déjà une certaine référence et il est fort peu probable que l’on ai affaire à un produit « bas de gamme »

CDP… 3 lettres qui résonnent bien, mais quelle signification ont-elles?

CDP, c’est Controlled Deformation Process et pour ceux qui ne maitrisent pas la langue de Shakespear, cela signifie Procédé de Déformation Contrôlée.

Née en 2000, cette balle ne fait pourtant pas partie des balles dites de 4ème génération. Elle est en fait de seconde génération et est même un dérivé de la célèbre TIG de 1912. A y regarder de très près, elle ressemble plutôt à la Swift-A-Fram qui est elle-même dérivée de la non moins célèbre Nosler Partition de 1948. Elle a donc une conception à double noyau en forme de H avec une partie avant dotée d’une amorce d’expansion en 4 pétales, faisant ainsi augmenter son diamètre de 2.5 fois.

Le défaut des balles de 2ème génération est bien connu. La complexité de fabrication ne leur permet pas d’avoir un équilibre parfait, ce qui leur confère un manque de précision, les réservant ainsi à des portées plutôt contenues. Avec la CDP, c’est différent. Sa fabrication ultra méticuleuse lui apporte des cotes parfaites et ainsi, une très grande précision, même aux portées ultimes. En regard de sa conception, les poids sont plutôt contenus dans chacun des différents calibres, avec seulement 8.4 g en 270, 10 g en 7 mm, 10.7 g en 300, 12.7 g en 8 mm et 18.5 g en 9.3 mm. Vous l’aurez compris, la CDP de Blaser possède de solides atouts. Ses inconvénients viendraient en fait surtout du côté de ses tarifs. Ben oui, on est chez Blaser et la Deutsche Qualität, ça se paye…   4.15 € en 7×64 et 30-06, 4.30 € en 8×57 JRS, 4.40 € en 9.3×62, 4.55 € en 300 Win Mag, 5.00 € en 9.3×74 R et même 5.40 € en 300 Blaser Mag.

En conclusion ?

Grâce à une fabrication de très grande précision, la CDP se présente aujourd’hui comme parmi les meilleures au monde, quelque soit le gibier convoité ou le mode de Chasse. Cotes à la précision chirurgicale et chargements hyper réguliers, tout y est : le savoir-faire Blaser